L’entraîneur Arthur Elias a longuement étudié la France, l’adversaire du Brésil ce samedi dans la lutte pour une place en demi-finale du tournoi de football des Jeux Olympiques de Paris. Il a analysé plusieurs vidéos au cours des dernières 48 heures. Pour lui, l’un des points forts de l’équipe hôte est son contre-attaque. Cependant, ce n’est qu’une des situations de jeu que la France tend à créer.
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“C’est une excellente équipe, elle joue à domicile, et elle a d’excellentes athlètes — pas aussi victorieuses que l’équipe espagnole ces derniers temps, mais elles sont fortes en contre-attaques et sur coups de pied arrêtés. Elles sont bien organisées tactiquement et très fortes dans les duels. Nous nous préparons à neutraliser ces forces“, a-t-elle éxpliqué.
Pour contrer l’équipe française, Arthur veut que les joueuses brésiliennes travaillent bien sur leurs séquences de passes et soient plus objectives en attaquant. “Il s’agit de chercher des occasions et de les saisir. Ce sera un match ouvert jusqu’à la fin.”
Il a expliqué que la décision du staff technique de ne pas organiser d’entraînement ce vendredi était due à la fatigue physique des joueuses.
“Nous sortons d’un match qui a eu 20 minutes de temps additionnel et où nous avons joué presque 70 minutes avec une joueuse en moins. Ensuite, il y a eu un voyage de quatre heures de Bordeaux à Nantes. Et il fait très chaud ici. Nous avons donc trouvé plus opportun de faire un travail de récupération à l’hôtel, en plus de participer à des réunions“, a éxpliqué la sélectionneur olympique brésilien.
Arthur pense que les adversités rencontrées par l’équipe pendant la phase de groupes de la compétition ont été bien absorbées par les joueuses et ont servi de leçon. “Nous grandissons de cette manière, et sur cet aspect psychologique, je crois qu’elles sont mieux préparées qu’à leur arrivée en France.”
