Peu à peu, les sentiments après la défaite contre les États-Unis en finale du tournoi féminin des Jeux de Paris samedi (10) se sont transformés. Et même avant d’arriver à l’hôtel, deux heures après la fin du match au Parc des Princes, toutes les joueuses affichaient un sourire et étaient fières d’avoir remporté la médaille d’argent.
En descendant du bus, les athlètes ont été accueillies par Aline Pellegrino, médaillée à Athènes en 2004. Elle a embrassé chacune d’elles ainsi que les membres du staff technique.
« Vous êtes médaillées olympiques. Soyez-en fières. Des milliers et des milliers d’athlètes ont rêvé d’un tel exploit. Félicitations ! » a répété Aline, qui faisait partie de la génération du football féminin qui a atteint pour la première fois le podium olympique en 2004 à Athènes et qui est actuellement la responsable des compétitions à la CBF.
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À l’hôtel, un espace réservé était aménagé pour les familles et amis des joueuses, avec de la musique dans une ambiance très détendue. Gabi Nunes a passé du temps avec son frère Roberto et sa belle-sœur Priscila, venus spécialement à Paris pour assister à la finale.
« Nous sommes très fiers de cet accomplissement de ma sœur et de l’équipe nationale brésilienne. C’est une joie immense, » a commenté Roberto, qui était en France pendant la phase de groupes avec leur mère, Edineide. Ils ont dû retourner au Brésil à cette époque pour des obligations professionnelles.
Également détendue, Yasmim, entourée de ses proches, a parlé de la valorisation de la médaille d’argent. « Au Brésil, dans certaines villes et états, personne ne prête attention aux sports. Puis, quand un athlète local gagne en reconnaissance grâce à ses efforts et à son dévouement, beaucoup de gens se manifestent, installent un podium et commencent le bla-bla-bla. »
Elle a ajouté : « Je suis tellement heureuse avec cette médaille autour du cou. Je n’ai même pas de mots. C’est un honneur, un moment très spécial, et je n’oublierai jamais cette journée. »
